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05 décembre 2009

Commentaires

sainsaulieu gérard

Paris, ta rue fout le camp !

Louis XIV se méfiait de Paris (La Fronde de son enfance), il y a très peu construit. Napoleon le petit est le seul empereur à avoir boulversé Paris. François Mitterrand nous a laissé non Beaubourg mais le calamiteux Opéra Bastille ! Chaque prince veut laisser sa marque à défaut de style.
Oui Paris est une ville réussie pas encore massacrée par la modernité. Combien de touristes veulent visiter Abou Dabi ou similaire, où l'architecture et l'urbanisme triomphent en maître ? Sous NIII les ouvriers habitaient les chambres de services et l'ouvrier aimait "flâner le long des grands boulevards" comme le chantait Yves Montand.
La banlieue c'est le vomi du capitalisme industriel facilité par le développement des transports en commun. Mais un petit pavillon est l'œuvre d'un ouvrier ou d'un petit bourgeois, le reflet de ses rêves et non la marque d'infamie du capitalisme. Les tours et les barres sans équipement et sans rue où il ferait bon flâner (merci les hypermarchés) sont les traces du mépris des nantis sur les ratés/refusés de l'espoir et de la consommation. n le petit est le seul empereur à avoir bouleversé Paris.François Mitterrand nous a laissé non Beaubourg mais le calamiteux Opéra Bastille !
Le spectre du couple NIII-Hausmann hante les enragés du dévelopement de Paris. "Paris ville monde". Paris capitale du XXI ème siècle. Dans cette histoire tous les coups sont permis. Ici aussi, l'essentiel n'est-il pas de gagner.
NIII-Hausmann en fabriquant au frais de l'État des rues avec tout l'équipemement moderne sous les trottoirs faisaient un énorme cadeau au capital immobiler. D'où la frénésie constructive du XIXe siècle qui bouleversera l'aspect de Paris.
La question, non du développement de Paris, mais de son avenir, réside dans l'analyse de l'existant qui n'est plus à faire mais à faire connaître pour que les représentant du peuple propose des réponses à cette ville qui vit à plusieurs vitesses. Cela mérite une reflexion longue et patiente et non pas des slogans de tête de gondole.
Oui Paris est une ville réussie pas encore massacrée par la modernité. Combien de touristes veulent visiter Abou Dabi où l'architecture et l'urbanisme triomphent en maître ? Sous NIII les ouvriers habtaient aussi les chambres de services et l'ouvrer aimait "flâner le long des grands boulevards" comme le chantait Yves Montand.
La banlieue c'est le vomi du capitalisme industriel rendu possible par le développement des transports en commun. Mais un petit pavillon est l'œuvre d'un ouvrier ou d'un petit bourgeois, le reflet de ses rêves et non la marque d'infamie du capitalisme. Les tours et les barres sans équipement et sans rue où il ferait bon flâner (merci les hypermarchés) sont les traces du mépris des nantis sur les ratés/refusés de l'espoir et de la consommation. Faire de la banlieue jusqu'au Havre ou mieux jusqu'à Terre-Neuve !
Quand le mépris des planificateurs est si grand, on peut espérer que ceux qui n'ont plus rien à perdre, qu'à flâner dans les rues, se soulèvent.
Qu' ils le fassent vite avant que ne se poursuive le grand massacre du territoire par les professionnels de la profession.

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