François Fillon a reçu mardi soir à Matignon Christian Jacob, tout juste élu nouveau patron des députés UMP en remplacement de Jean-François Copé, devenu la semaine dernière secrétaire général du parti présidentiel et dont il est un proche.
M. Jacob, qui n'a fait aucune déclaration en quittant Matignon, a été désigné à une large majorité face au radical Jean Leonetti, député-maire d'Antibes au terme d'un second tour.
- Juste après son élection, il a affirmé vouloir rester "dans la continuité" de son prédécesseur et sa "volonté d'avoir un trio gagnant: le gouvernement, le parti, le groupe".
"On reste bien dans l'esprit de la ‘coproduction’" législative, une pratique instaurée par M. Copé et "le groupe aura toute sa place dans les discussions avec le gouvernement", a-t-il ajouté.
Le résultat de cette élection constitue une victoire pour Jean-François Copé, plus que jamais l'un des hommes forts de la majorité. Si Nicolas Sarkozy est resté plutôt neutre dans le match Jacob-Leonetti, le Premier ministre a tenté lui, selon des sources parlementaires, d'inverser la tendance en faveur du second.
Jean-François Copé pourrait faire figure de rival à François Fillon pour l'après-Sarkozy, avec en ligne de mire le leadership de la majorité pour la présidentielle de 2017 à laquelle le député de Seine-et-Marne entend se présenter.
A la question de savoir si un "clan Copé" avec dans ses mains le groupe et le parti se constituait, M. Jacob a répondu "non".
"C'est une grande marque de confiance que le président de la République a faite à Jean-François Copé en le nommant secrétaire général du mouvement mais j'entends qu'à l'intérieur du groupe les différentes sensibilités soient représentées", a-t-il ajouté sur fond de tensions avec les centristes.
Source : afp
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