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13 mars 2012

Commentaires

Guéganton Yolande

LETTRE OUVERTE A MESDAMES, MESSIEURS LES DEPUTES DU GROUPE D’ETUDES SUR LA VACCINATION

Mesdames, Messieurs

Nous voudrions vous parler d’un enfant qui nous est cher, Adrien, 11 mois, qui était un bébé tonique, sautant sans arrêt sur ses jambes, allant d’un bout à l’autre de la maison dans son youpala.

Il y a 7 semaines , Adrien a eu son vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole)

Une dizaine de jours après, il a commencé à être fiévreux, très abattu. Le premier diagnostic a été : état grippal traité par doliprane (nous étions en pleine épidémie de grippe !)
Deux jours après il a commencé à présenter une incontinence en continu visible quand on le changeait. L’urine coulait en goutte à goutte ce qui a été pris pour une cystite et traité aux antibiotiques pendant 5 jours qui n’ont pas réussi à endiguer cette soi-disant cystite.
Le plus inquiétant était cet état de fatigue extrême. Adrien ne tenait plus sur ses jambes, ne tenait plus assis, n’avait même plus la force de se retourner dans son lit.

Deux consultations en service pédiatrique hospitalier ont été nécessaires pour arriver, après IRM et ponction lombaire, au diagnostic de MYÉLITE CERVICALE (voir CR de l’IRM en pièce jointe), rarissime chez des nourrissons (aux dires du service neuro pédiatrie de l’hôpital de la Timone à Marseille)

En fait, ce qui a été pris à l’origine pour une grippe et une cystite, 10 jours après la vaccination ROR, étaient déjà les manifestations de cette myélite infectieuse.

De là, hospitalisation pendant 7 jours en service neuro pédiatrique de l’Hôpital de la Timone à Marseille avec corticothérapie à fortes doses par voie intraveineuse. Un électro myogramme au niveau des membres inférieurs n’a pas révélé de maladie sous jacente.

Adrien est donc sorti pour un retour à domicile avec corticothérapie par voie buccale et 30 séances de kinésithérapie.

Aujourd’hui, malgré ce traitement, aucune évolution ; nous en sommes à 4 semaines de paralysie.


Une visite de contrôle a été effectuée le lundi 12 mars 2012 à l’hôpital de la Timone qui a confirmé la "non évolution". L’enfant est à nouveau hospitalisé fin de semaine pour 48 heures pour perfusion d’immunoglobulines. Un IRM de contrôle devrait être pratiqué 10 jours après.

Nous avons évoqué clairement la relation de cause à effet du vaccin ROR mais il nous a été dit que « rien n’était prouvé scientifiquement ! »

Il est vrai aussi que lorsqu’on été soulevés les effets indésirables des hormones de croissance, du Médiator et j’en passe…. Les personnes ont du avoir la même réponse avec les conséquences que nous connaissons tous maintenant !!

Nous vous laissons prendre connaissance du calendrier des vaccinations de ce bébé qui à l'âge de 2 mois, le même jour a été vacciné, par une pédiatre, contre : INFECTION PNEUMOCOQUE, HÉPATITE B, TÉTANOS, POLIO,COQUELUCHE, HAEMOPHILIUS INFLUENZA B, soit 7 souches !

Nous avons informé la pédiatre de l'hôpital qui nous a reçus le 12 mars dernier que nous allions faire un « signalement patient » à l’AFSSAPS dans le cadre de la pharmacovigilance, en mettant en cause le vaccin ROR. Nous les avons sollicités pour que le service pédiatrie fasse de même afin que les informations soient remontées et espérons prises en compte !

Le service neuropédiatrie de l’hôpital de La Timone nous confirmant n’avoir que très rarement rencontré cette pathologie sur un bébé de 10 mois, nous avons évoqué avec le pédiatre du service la possibilité d’un 2ème avis, qu’il admet, mais il nous a été demandé d’attendre l’évolution après l’injection d’immunoglobulines. Il est vrai que nous aurions aimé que l’enfant soit vu par un service hospitalier qui a eu plus souvent à traiter ces cas de myélite. La distance nous importe peu puisque nous envisagerions même d’aller sur Paris (hôpital NECKER ou autre) à moins que vous puissiez nous conseiller d’autres sites.

A ce jour, ADRIEN 11 MOIS EST PARALYSE DES JAMBES avec écoulement urinaire permanent ; ses intestins ne fonctionnent qu'avec des laxatifs et suppositoires glycérinés. Il ne tient plus assis ; ne peut plus se retourner dans son lit. Seuls ses bras et sa tête sont mobiles.

Nous vous remercions du temps pris à la lecture de ce mail et vous prions de croire, Messieurs, à l’assurance de notre considération distinguée.

Cordialement


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