On trouve dans le J.O. N° 225 du 28 septembre 2003, un décret qui dans son article 1 institue une journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Cette journée est fixée au 5 décembre.
- Il s'agit de rendre hommage à ces quelques 24 000 valeureux compagnons d'armes, militaires d'active, appelés et rappelés du contingent, fonctionnaires civils et de police, harkis et moghaznis, infirmières, ambulancières et auxiliaires féminins, tous tués dans l'accomplissement de leur service, de leur devoir d'Etat ou de citoyen, pour défendre ce qui était alors bel et bien territoire français, ou placé sous la protection de la France.
Ce dossier sensible, a fait l'objet de vives polémiques entre les organisations d'anciens combattants.
Le 5 décembre est le jour de l'inauguration en 2002 par le président Jacques Chirac, quai Branly à Paris, d'un "mémorial national" à la mémoire des plus de 22 000 soldats français et harkis (supplétifs de l'armée française) tués en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
- La Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca) a, de son côté, condamné "avec la plus grande fermeté", le choix du 5 décembre comme journée d'hommage aux victimes de la guerre d'Algérie.
Elle considère que seule la commémoration du cessez-le-feu officiel de la guerre d'Algérie le 19 mars 1962 peut constituer la journée nationale du souvenir de toutes les victimes, civiles et militaires, des combats en Afrique du Nord entre 1952 et 1962.
Diverses cérémonies étaient organisées.
Guy Chambefort, député de l'Allier, a participé vendredi 5 décembre à celle de Moulins à 11h et à celle de Montilly à 16h30.
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