Nous proposons ici la version complète du communiqué remis à la presse par Guy Chambefort, le mercredi 5 décembre :
"Je tiens à rappeler que ma position sur la réforme de la carte judiciaire est la même depuis le début. Avec les autres députés de l’Allier, je confirme que rien ne justifie économiquement, financièrement ni pour l’Etat ni pour les justiciables la fermeture de l’un des TGI de l’Allier.
Je voudrais souligner que les élus UMP qui protestent aujourd’hui, ne doivent pas être surpris puisqu’ils ont soutenu les propositions du candidat Sarkozy et de la majorité qui prévoyaient le maintien d’un seul TGI par département.
Je constate que les Maires de Moulins, Montluçon et Vichy portent la responsabilité de la situation car ils n’ont pensé à défendre que la carte de leur ville au détriment des autres.
En ce qui concerne Moulins, je n’approuve pas du tout la position de repli du maire qui semble maintenant accepter la décision de l’État.
Je regrette également que le Maire de Moulins qui avait souhaité que Gérard Dériot et moi-même signions une lettre d’audience à Madame Dati, ce que nous avons fait, se rende seul à Paris pour rencontrer son cabinet, ce qui bien évidemment ne pouvait conduire qu’à un échec.
Dans cette affaire où le département et les villes auraient dû « jouer collectif », les actions individuelles ne pouvaient que conduire à l’impasse.
Je tiens à souligner la responsabilité de ceux qui ont, à Paris soutenu la politique nationale et dans l’Allier, n’ont pas joué la carte de la solidarité départementale.
Ce matin, Jean Mallot lors du débat parlementaire sur le code du travail et à l’occasion d’un article sur le conseil des Prudhommes a demandé au Ministre d’écouter notre département et de revenir sur ses décisions."
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