Les députés de l’Allier rappellent, au moment du débat sur les OGM à l’Assemblée nationale, leur refus des cultures commerciales d’OGM. Ils s’opposent au projet de loi discuté cette semaine dès lors que la liberté de cultiver sans OGM n’est pas garantie. Alors que le Grenelle de l’Environnement a mis en évidence les grandes réticences des Français à admettre les cultures d’OGM, le gouvernement a choisi de ne pas en tenir compte et d’entrer dans un processus irréversible.
Ils s’inquiètent de l’abandon par le gouvernement du principe de précaution alors que les scientifiques restent pour le moins divisés sur l’apport des OGM à l’agriculture et leurs conséquences sur la santé et l’environnement.
De plus, les députés Bernard Lesterlin, Guy Chambefort, Gérard Charasse et Jean Mallot, regrettent que rien ne soit prévu pour le renforcement - y compris financier - et l’extension de la recherche publique, ni pour assurer l’indépendance et la pluralité des recherches et expertises sur les OGM.
Tandis que le gouvernement dit vouloir conforter l’agriculture conventionnelle, développer l’agriculture biologique et soutenir les productions sans signe de qualité, les dernières études de l’INRA montrent en effet que «pour les filières telles que l’Agriculture biologique qui revendiquent une absence totale d’OGM dans leurs productions, la coexistence à l’échelle locale est (…) techniquement impossible dans la plupart des cas».
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