Le prix du baril de pétrole Brent coté à Londres a dépassé, le 21 mai, pour ma première fois en séance, le seuil symbolique de 135$ établissant un nouveau record historique dans le sillage de son record de la veille où il avait grimpé jusqu'à 128,07$.
Le prix du pétrole, qui ne cesse de voler de record en record, avait franchi le seuil psychologique des 100$ pour la première fois le 3 janvier dernier, et a accélérer depuis son irrésistible envolé. Sur un an, le pris du pétrole brut a plus que doublé, et son ascension ne devrait pas interrompre de sitôt selon certain analystes. La banque Goldman Sachs a ainsi pronostiqué début mai un baril à 200$ d'ici six mois à deux ans.
Les Français constatent au quotidien la hausse du prix du litre d'essence. La moyenne nationale s'établit à 1,50€ le litre de super. Plus significatif encore est le rattrapage du prix du litre de gasoil qui s'aligne désormais sur celui de l'essence.
Chaque déplacement motorisé a un coût et vaut aujourd'hui de l'or pour nos concitoyens. Qu'ils prennent leur voiture pour travailler, faire leurs courses, s'assurer des moments de loisirs, cette inflation foudroyante des prix de l'essence devient de moins en moins soutenable et se faisant acceptable.
Suite de l'article (demain) : La conjecture de Jean-Pierre Kucheida
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