Les deux députés désignés pour exercer une "mission de contrôle" de la refonte de la carte militaire, l'UMP François Cornut-Gentille et le PS Bernard Cazeneuve, ont promis mercredi d'être "attentifs" à l'équité de cette réforme.
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"On regardera ça avec beaucoup d'attention", a souligné M. Cazeneuve lors d'une conférence de presse à l'Assemblée. "Nous regarderons si la logique des réformes menées par le ministère de la Défense permet de tout expliquer", a renchéri François Cornut-Gentille, interrogé sur le risque de clientélisme lors de ces choix.
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Le ministre Hervé Morin doit présenter début juillet la nouvelle carte militaire. Certains élus redoutent les effets négatifs sur l'emploi et l'économie locale de ces restructurations.
La réforme sera la résultante d'un Livre blanc sur la défense qui doit lui-même être rendu public le 17 juin par le président Nicolas Sarkozy et du volet "défense" de la révision générale des politiques publiques, la RGPP.
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Quelque 450 communes comptent une implantation liée à la défense (base aérienne, régiment, centres de recherche...), dont une cinquantaine pourraient voir disparaître toute présence militaire sur leur territoire.
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Les deux parlementaires se sont engagés à veiller "avec beaucoup d'attention" à ce que la réforme soit équitable et assortie "d'une véritable politique d'accompagnement" des collectivités locales concernées, a souligné M. Cazeneuve.
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Ils ont souligné "la dimension expérimentale nouvelle" de leur mission qui s'intéressera pour la première fois, a priori, à une question relevant des pouvoirs régaliens.
Nicolas Sarkozy a annoncé fin mai la suppression d'une quinzaine de bases aériennes, tandis qu'un pré-rapport de l'état-major de l'armée de terre évoquait en février la suppression d'une trentaine de garnisons et de plus d'une dizaine de régiments d'ici à 2012.
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(AFP - 11 juin 2008 /19h27)
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Deux établissements militaires sont concernés dans le Nord Allier…Voir nos précédents articles… Cliquez ici !
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