« …Le bouclage du projet de loi de finances (PLF), qui doit être présenté au conseil des ministres du 24 septembre, est déjà très délicat.
Dans un contexte de contraction attendue des recettes, les dépenses de l'Etat et, pour une grande part, des collectivités locales devront évoluer comme l'inflation. Instruit par le dérapage du bonus-malus automobile qui coûtera plus de 200 millions d'euros en 2008, Eric Woerth s'est efforcé de réduire au maximum les dépenses nouvelles et les mesures fiscales émaillant généralement un PLF. " L'objectif de protection de la recette fiscale de l'Etat s'impose à nous", assure Matignon.
L'extension du bonus-malus écologique, défendue par Jean-Louis Borloo, est acquise. Mais elle devra être financée par une augmentation de la taxe sur les activités polluantes.
Quant à la promesse de Nicolas Sarkozy de supprimer l'imposition forfaitaire annuelle (IFA) pesant sur les entreprises, qui coûterait 1,6 milliard, elle devrait être tenue mais de manière progressive.
Il y a là de quoi nourrir l'agacement, voire le ressentiment, du patronat et d'une partie de la droite, après la décision du chef de l'Etat de taxer davantage les revenus du capital pour financer le revenu de solidarité active… »
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