Le Parlement a été convoqué en session extraordinaire le 22 septembre par Nicolas Sarkozy pour examiner le Revenu de solidarité active (RSA) et la participation-intéressement des salariés, une perspective qui a suscité des critiques parmi les députés de tous bords.
Après la "proposition" de réunir le Parlement de façon anticipée, formulée jeudi 31 juillet par François Fillon, le président de la République l'a convoqué par décret daté du 1er août et signé du Lavandou (Var), où il passe ses vacances.
Ce décret a été rendu public par l'Assemblée nationale.
Au menu des élus à partir du 22 septembre: les revenus du travail (intéressement et participation) et la généralisation du RSA, une réforme des politiques d'insertion chère à Martin Hirsch, mais qui est loin de faire l'unanimité à l'UMP.
Particularité de cette session extraordinaire: seule l'Assemblée nationale débattra.
- Le Sénat, dont un tiers des membres aura été renouvelé la veille 21 septembre, sera également convoqué - Constitution oblige - mais, il ne siégera pas. Comme les députés, les sénateurs se réuniront bien le 22 septembre pour entendre leur président ouvrir formellement la session, et ils ne devraient être saisis d'aucun texte.
Les parlementaires enchaîneront avec la session ordinaire, le 1er octobre qui sera largement consacrée au budget général et au budget sécu 2009, mais qui pourrait aussi examiner cinq autres textes.
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