On l'a vu à Toulon la semaine dernière : la crise financière a transformé Nicolas Sarkozy en un adepte de la régulation du capitalisme. Hier, il s'est conformé à ce nouveau rôle en demandant à son gouvernement de légiférer sur les indemnités de départ des dirigeants. Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que le Président «souhaitait très rapidement l'adoption d'un texte encadrant le système des parachutes dorés». Cela tombe bien, au moment où éclate le scandale de l'indemnité du patron de Dexia.
Mais le nouveau rôle de Sarkozy énerve à gauche. Et particulièrement parmi les députés socialistes. D'abord, parce que ce n'est pas la première fois que Sarkozy annonce qu'il va s'attaquer aux parachutes dorés. Jusqu'à présent, en vain. Surtout parce que, dans son discours de Toulon, Sarkozy avançait des pistes de réformes qui avaient déjà été proposées par le PS. Et rejetées par la droite.
Exemples.
- Encadrer les parachutes dorés
- Stock-options avec intéressement
- Réguler les agences de notation
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