C'est l'une des conséquences de la crise : le projet de loi de finances (PLF) pour 2009 est dépassé, avant même que ne débute le marathon budgétaire à l'Assemblée.
Les hypothèses macroéconomiques sur lesquelles il est bâti
- une croissance de 1 % en 2009
- un déficit public stabilisé à 2,7 % du produit intérieur brut (PIB)
paraissent exagérément optimistes.
Quant à la division par deux du rythme de progression de la dépense publique, elle inquiète la communauté des économistes qui redoute ses effets récessifs.
Les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), datées du 8 octobre, sont assez alarmistes : la France et la zone euro y sont logées à la même enseigne avec une croissance limitée à + 0,2 % en 2009.
Ce scénario, plus noir que celui retenu par le consensus des économistes (+ 0,7 à + 0,8) avant la faillite de la banque Lehman Brothers, est jugé désormais plausible.
S'il se réalise, le déficit public pourrait friser les 4 % du PIB en France.
Commentaires