La gauche proteste contre un projet de loi organique qui pourrait restreindre la liberté d’amendement à l'Assemblée et au Sénat.

« La mise en musique de la réforme de la Ve République adoptée en Congrès à Versailles le 21 juillet à deux petites voix de majorité, commence sur une fausse note.

Adopté mercredi en Conseil des ministres, le projet de loi qui en découle a fait s'étrangler les responsables de l'opposition.

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, et les présidents des groupes socialistes de l'Assemblée nationale et du Sénat, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel, ont illico écrit au chef de l'Etat pour lui enjoindre de supprimer du texte plusieurs articles qui promettent à terme de «bâillonner» l'opposition. »…

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