- " Le pouvoir d'achat, grand oublié du plan de relance " (Migaud, PS)
Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud, a estimé jeudi que le pouvoir d'achat était "le grand oublié" du plan de relance annoncé par le chef de l'Etat.
"Je suis particulièrement surpris que le président de la République ait pu oublier le thème de sa campagne qui était le pouvoir d'achat", a réagi M. Migaud devant la presse dans les couloirs de l'Assemblée.
- "Il fallait massivement soutenir la demande à travers une baisse de la TVA, une hausse des allocations comme l'allocation logement".
- Le PS prône également le doublement de la prime pour l'emploi et la hausse du Smic.
- "C'est davantage un plan de recyclage de crédits qui existent déjà" qu'un plan de relance, a encore estimé M. Migaud au sujet des mesures annoncées jeudi à Douai (Nord) par Nicolas Sarkozy et qui prévoient 26 milliards d'euros, essentiellement ciblés sur l'investissement.
- "Autre grand absent: les collectivités territoriales", selon le président de la commission des Finances. « Comment peut-on soutenir l'investissement public sans les soutenir? », demande M. Migaud.
- « Les Français, "grands oubliés du plan de relance » (Ayrault, PS)
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a estimé jeudi que les Français étaient "les grands oubliés" du plan de relance de 26 milliards d'euros annoncé à Douai (Nord) par Nicolas Sarkozy.
Ce plan "apparaît trop tardif et fragmentaire pour endiguer l'ampleur de la crise", écrit M. Ayrault dans un communiqué.
- Selon lui, "manquent une colonne vertébrale et une correction des multiples erreurs passées pour permettre de restaurer la confiance des acteurs économiques".
- "La priorité donnée à l'investissement illustre ce manque de cohérence", juge le chef de file du groupe PS.
"Certaines de ces mesures peuvent être temporairement bénéfiques. Mais les grands programmes industriels et de recherche qui structurent une politique économique sont trop faiblement dotés pour relancer durablement l'activité", poursuit-il.
- "Surtout, le président oublie les Français eux-mêmes. En dehors de la prime pour les plus démunis, son plan fait l'impasse sur le pouvoir d'achat et l'emploi", critique M. Ayrault.
- Notamment, "le boulet du paquet fiscal qui leste l'activité est maintenu. La dérégulation qui insécurise les salariés se poursuit. Comment une politique économique qui engendre des résultats désastreux depuis dix-huit mois peut-elle soudainement transformer le plomb en or?", se demande-t-il.
- Mais qui donc a oublié de prévenir Nicolas Sarkozy que la campagne électorale était terminée ?…
Il est fini le temps de litanies de promesses, des « ya ka » et des « y faut faire »...
Les Français et le France attendent la tenue de promesses, des résultats...
Ils ne voient, assourdis de discours et blasés de gesticulation, qu'une situation personnelle, nationale et européenne se dégrader chaque jour davantage !!!
afp
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