Mme Bachelot s’échine à faire croire que sa réforme du système de santé recueille
un large consensus parlementaire. Dès l’entrée dans l’examen du projet, cette
affirmation a volé en éclat.
Les députés socialistes, radicaux, citoyens demandent que la loi garantisse noir sur
blanc l’égalité d’accès aux soins sur tout le territoire et pour tous les Français. On
sait que dans la réalité d’aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Le gouvernement et sa majorité refusent d’en débattre.
- Ils ont dit non aux propositions pour assurer l’accès à des soins de proximité dans le cadre d’un
service public. Seule compte désormais la rentabilité.
- Pis, leur projet de loi détricote le service public hospitalier en permettant aux
cliniques privées de choisir, à la carte les missions de service public qu’elles
assumeront : Mme Bachelot a reconnu que ce choix était au coeur de la philosophie
de son projet. En clair, il donne le droit aux cliniques privées de refuser la
permanence des soins ou la prise en charge des malades les plus pauvres.
- C’est l’institutionnalisation de cette médecine inégalitaire qui nous heurte et que
nous allons combattre durant tout ce débat.
- De la rentabilité médicale à la médecine au rabais, il n’y a qu’un pas.
Communique de presse du 11 février 2009 ,du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, de l'Assemblée Nationale
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