Depuis le 9 février, date de présentation de son plan pour l’automobile, Nicolas Sarkozy se présentait en France comme un rempart contre les délocalisations des emplois et devait dans le même temps, repousser les multiples procès en protectionnisme.
Les conditions qu’il avait claironnées pour l’octroi de prêts au secteur- soutien financier contre maintien de l’activité sur le territoire national- avaient suscité en Europe de l’Est une vive émotion.
La Tchéquie et la Slovaquie, notamment, qui sont concernées par certains modèles de PSA.
La Commission Européenne avait adressé au gouvernement français un ferme avertissement pour un respect des règles de la concurrence.
Acculé, le gouvernement a fait hier, marche arrière.
La Commission a indiqué que la France s’était engagée à ce que les conventions de prêt « ne contiennent aucune condition relevant de la localisation de leurs activités ou de l’approvisionnement en priorité auprès des fournisseurs installés en France ».
Ce qui fait voler en éclats un pan important du plan… celui de l’emploi !!!
La question qui se pose est de savoir comment Sarkozy va tenir sa parole:
- La fibre patriotique sera-telle une motivation suffisante pour les constructeurs ?
- Quand Sarkozy dit-il la vérité ?... Aux français, le torse bombé, à la télévision ?... A la Commission de Bruxelles avec plus de discrétion ?...
La vrai question est en fait de savoir si Sarkozy tient ses paroles?
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