Le groupe PS à l'Assemblée nationale a dénoncé mardi "les mensonges" du Premier ministre François Fillon qui a accusé les socialistes d'avoir "assoupli la fiscalité des stock-options" alors qu'ils étaient au gouvernement en 2000,
"François Fillon a travesti la réalité pour masquer son peu d'allant à encadrer les maxi rémunérations de certaines directions de banques et d'entreprises", écrit le groupe PS dans un communiqué.
"C'est en 2000 que le parti socialiste, le gouvernement, a assoupli la fiscalité des stock-options", avait déclaré le Premier ministre en réponse à une question de la députée PS Colette Langlade à l'Assemblée dans l'après-midi.
"A l'initiative du gouvernement Jospin et du groupe socialiste, la loi sur les nouvelles régulations économiques votée en 2000 a renforcé la taxation sur les plus-values des stocks-options supérieures à 150.000 euros en instaurant un barème progressif (comme pour l'ISF et l'impôt sur le revenu) pouvant aller jusqu'à 50%", répondent les députés PS dans leur communiqué.
François Fillon a annoncé la publication mardi d'un décret pour encadrer les rémunérations des dirigeants dans les entreprises aidées par l'Etat.
Le PS, qui aurait souhaité une loi, a jugé le décret "parfaitement insuffisant" face "aux abus constatés jour après jour".
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