Le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault a déploré mardi "le climat d'extrême tension" qui a prévalu la semaine précédente au Palais-Bourbon entre majorité et opposition, qualifiant de "provocation" l'attitude de son homologue UMP Jean-François Copé.
Les débats sur le texte PS visant à supprimer le bouclier fiscal s'étaient déroulés dans un climat tendu jeudi. M. Copé avait décidé d'abréger les débats en faisant voter une motion de procédure, synonyme de rejet du texte, avant de se raviser.
"L'attitude du président du groupe UMP a été une véritable provocation", a affirmé Jean-Marc Ayrault lors d'un point de presse.
En outre, les modification apportées, à l'initiative de M. Copé, au projet de réforme du règlement de l'Assemblée sont "encore un mauvais coup", selon lui.
La commission des Lois a adopté le principe du temps global des débats, en décidant de décompter le temps de parole des présidents de groupe, revenant ainsi sur une des concessions faites par le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), au PS.
"Les maigres avancées ont été supprimées", a déploré M. Ayrault.
Lors d'un point presse M. Accoyer a réaffirmé de son côté être favorable à l'exclusion du temps de parole des présidents de groupe, mais M. Copé y est, pour l'heure, opposé.
afp
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