"La suppression du bouclier fiscal, qui plafonne l'impôt direct à 50 % des revenus, a été au coeur des revendications du 1er Mai en France. C'est une demande des syndicats, mais aussi du Parti socialiste, qui défendait, jeudi 30 avril à l'Assemblée, une proposition de loi visant à supprimer cette réforme emblématique de Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat a toujours défendu ce bouclier fiscal en invoquant l'exemple allemand.
Mais cette référence n'existe plus, depuis un spectaculaire revirement de jurisprudence.
"Le principe que l'Etat n'a pas le droit de prélever plus de 50 % de l'argent gagné par un contribuable allemand, les Allemands y sont tellement attachés qu'ils l'ont inscrit dans la Constitution", a encore affirmé le président français, le 24 mars à Saint-Quentin (Aisne).
"Il ne viendrait naturellement à l'idée d'aucun membre de la CDU de revenir sur cet engagement, mais, plus intéressant, d'aucun socialiste allemand non plus. J'aimerais que ce que les socialistes allemands ont compris il y a vingt-cinq ans...", avait-il ironisé sans finir sa phrase.
A tort.Les politiques allemands n'ont jamais rien inscrit dans la Constitution..."
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