C’est un peu contraint et forcé qu’Eric Besson s’exécute.
Lui qui avait désiré "casser" le monopole de la Cimade dans les centres de rétention administrative - et ouvrir l’aide aux étrangers à six associations - doit faire machine arrière...
La faute à ce jugement en référé du tribunal administratif de Paris, le 30 mai. “Le juge me demande de suspendre la signature, bien évidemment je vais le faire”, dit-il.
Le mandat de la Cimade expirait officiellement le 2 juin. A compter de ce mardi, ce devaient être six associations qui devaient prendre le relais. La justice en a décidé autrement
La Cimade, appuyée de nombreuses autres associations, dénonçait notamment la rédaction de l’appel d’offre qui ne prévoyait plus qu’une simple “information” des étrangers sur leurs droits, et non une véritable assistance juridique, alors que les procédures de recours sont complexes.
Le ministre de l’Immigration a annoncé qu’il allait proposer à la Cimade de signer une convention “prolongeant de trois mois son action, afin de permettre que les étrangers en situation irrégulière soient toujours suivis, accompagnés”.
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