La CGT a estimé vendredi que le gouvernement se retrouvait "pris au piège" par le contenu de sa réforme libéralisant l'ouverture des commerces le dimanche, dans lequel elle voit "la généralisation du travail" dominical.
Dans un communiqué, la confédération de Bernard Thibault se félicite d'avoir débusqué "les chausse-trappes et les supercheries" de la proposition de loi du député UMP Richard Mallié, qui doit être débattue le 7 juillet à l'Assemblée nationale.
Elle en veut pour preuve une rencontre, prévue mardi, entre la commission des Affaires sociales du Sénat et des représentants des cinq centrales syndicales.
Selon elle, cela "démontre l'imbroglio dans lequel se trouve le gouvernement, pris au piège par un texte qui, d'exception en dérogation, conduira à la généralisation du travail du dimanche, et ceci malgré les affirmations des promoteurs de la loi et du président de la République".
Une vive controverse a surgi ces jours derniers à propos de l'ampleur des dérogations au repos dominical dans les "communes touristiques", expression faisant l'objet d'interprétations très contradictoires.
"Les salariés sont de jour en jour plus nombreux à refuser et à dénoncer les pièges d'un volontariat imposé". "Cette large expression contre le travail du dimanche doit être entendue et appelle à maintenir la pression, la loi doit être retirée", a estimé la CGT.
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