Guy Chambefort a reçu, le 26 août un courrier de Joëlle Le Gall qui est présidente de la Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées Et de leurs Famille(FNAPAEF).
Elle remercie Guy Chambefort pour son intervention auprès de l’ancienne secrétaire d’Etat Valérie Létard après la réception d’un courrier émanant de son association et qui l’alertait sur les difficultés financières croissantes que rencontrent les résidents en établissements accueillant des personnes âgées en perte d’autonomie.
Elle accuse aussi réception de la réponse de Valérie Létard après l’intervention de Guy Chambefort. Mais celle-ci appelle de sa part une vive réaction.
La FNAPAEF reconnaît l’intérêt des mesures exposées par Valérie Létard : accès aux prêts locatifs sociaux, taux de TVA réduit à 5,5% pour les travaux d’extension et de rénovation, accès à l’allocation personnalisée au logement. Cependant, elle considère que ces mesures sont très éloignées des moyens qu’il aurait fallu mettre en œuvre pour assurer un reste à charge supportable par les résidents et leurs familles.
- Valérie Létard écrit :
« l’APA permet de financer les deux tiers de l’aide et de l’accompagnement au quotidien dont la personne dépendante a besoin, la différence restant à la charge du résident »
La FNAPAEF réplique :
« Est-il acceptable que la personne en perte d’autonomie soit dans l’obligation de financer le tiers de l’aide à la compensation de son handicap ?
Est-il acceptable de refuser l’abolition d’une discrimination par l’âge (-de60 + de 60) en dépit de la loi 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ? »
- Valérie Létard reconnaît que :
« le reste à charge représente la moitié du coût total du placement en établissement soit 1 000 à 1 500 € par mois, ce qui peut effectivement se révéler supérieur au montant des retraites »
La FNAPAEF répond :
« En réalité les frais d’hébergement (coût moyen non pas 1 500 mais 1 700 euros) représentent 60% du coût total, les résidents et leurs familles attendent plus que de la compassion mais un véritable engagement et des mesures qui se traduisent par une adéquation entre les frais de séjour et le montant de leurs ressources.
Par ailleurs nous attirons l’attention sur le projet de décret réformant la tarification des établissements publics et privés à but non lucratif pour personnes âgées dépendantes, projet de décret qui permettrait aux gestionnaires de ces établissements de fixer librement les tarifs d’hébergement à la charge du résident."
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