Jeudi 22 octobre 1941 : Guy Môquet exécuté par les nazis
« 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous ».
L’extrait de la lettre que Guy Môquet a rédigé peu avant sa mort dit tout de sa détermination, son courage et sa douleur.
Nous sommes à Châteaubriant, en Loire-Atlantique.
Guy Môquet a été arrêté le 13 octobre 1940 (il a 16 ans) lors d’une distribution de tracts communistes à la gare de l’Est.
Les Allemands s’apprêtent à le fusiller avec 27 détenus en riposte à l’assassinat du Feldkommandant Frizt Holtz, à Nantes.
En début d’après midi, les gardes assistés d’un lieutenant français pénètrent dans les baraques du camp de Choisel-Châteaubriant et font l’appel des otages.
On annonce aux futurs suppliciés qu’ils ont 30 minutes pour écrire une dernière lettre à leurs proches.
Puis, on les fait monter dans les camions qui vont les transporter à la carrière de la Sablière, à deux kilomètres du camp.
Certains entonnent la Marseillaise qu’ils chantent jusqu’au poteau d’exécution.
Ils refusent de se faire bander les yeux.
Face aux neuf poteaux, 90 SS du peloton d’exécution tireront trois salves.
Parmi les victimes, Jean-Pierre Timbaud et Charles Michels, Huynh Khuong AN, un professeur de français d’origine vietnamienne et Guy Môquet.
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