26 octobre 1795 : la Convention cède la place au Directoire
La Constitution de l’an III, votée par les Thermidoriens, met un terme à la Convention et la Terreur.
Les députés commencent par décréter une amnistie générale et abolissent toutes les poursuites pénales « portant sur des faits purement relatifs à la Révolution ».
Les détenus politiques sont élargis, sans toutefois remettre en liberté ceux qui ont participé à l’insurrection royaliste de Vendémiaire, trois semaines plus tôt.
La place de la Révolution où est installé la guillotine sous la Terreur voit son nom rebaptisé en place de la Concorde. C’est encore le nom qu’elle porte aujourd’hui.
Les députés voteront la Constitution du 5 fructidor de l’an III (22 août 1795) qui opère une séparation plus stricte des pouvoirs législatif (chargé de rédiger les lois) et du pouvoir exécutif (chargé du gouvernement du pays).
Mais soucieux de préserver leurs acquis et de se prémunir contre l’émergence d’une majorité réactionnaire de députés royalistes, les députés décident que les futurs élus devront être choisis parmi les anciens conventionnels, ce qui vaut au futur régime l’opposition résolue des Royalistes et des Jacobins.
Quant au général Bonaparte, il devient commandant en chef de l’armée de l’intérieur.
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