La probable nomination de Jean Sarkozy, 23 ans, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement (Epad) de la Défense est "scandaleuse et népotique", s'est indignée jeudi la députée PS Michèle Delaunay.
"Jean Sarkozy vient de finir sa deuxième année de droit et n'a à cette heure aucun diplôme connu", ajoute dans un communiqué Mme Delaunay sur le conseiller général UMP des Hauts-de-Seine, fils du chef de l'Etat.
"Cette nomination imminente est une démonstration supplémentaire de l'absence de toute mesure du pouvoir UMP et du président de la République. Jusqu'où ira-t-on dans la collusion entre le pouvoir et le monde de l'argent et des affaires", s'interroge Mme Delaunay.
"Comment cette nomination peut-elle ne pas être ressentie par les jeunes Français qui connaissent aujourd'hui, pour près de 25% d'entre eux, chômage et désespérance, comme une provocation ? Décidément, ce gouvernement est celui du cynisme et de l'absence de gêne sans laquelle il n'y a pas de plaisir", déplore-t-elle.
Signez la pétition contre cette désignation indigne : http://www.mesopinions.com/Jean-Sarkozy--renoncez-a-postuler-au-poste-de-president-de-l-EPAD-petition-petitions-fdc75d89c604d782a5b2198681c67f26.html
Rédigé par : Christophe | 09 octobre 2009 à 20:35
Il faut ajouter qu'en plus de la probable future élection du fils non diplomé et sans expérience dans le domaine, on a nommé H Marseille au CESE pour qu'il accepte de démissioner avec une promesse de lui laisser un siège pour le Sénat en 2011. Bref, arrêtons de faire croire qu'il s'agisse d'être anti jeune ou anti non diplômé. Le vrai problème est que l'on a utiliser les moyens de la République, ses finances ,donc nos sous, pour arranger la vacance d'un poste à l'EPAD en utilisant le Conseil économique comme voie de dégagement plutôt que d'y nommer des gens compétents.On verra bien si les élus locaux des communes de l'EPAD voteront comme des moutons ou si ils auront le courage de voter selon leur conviction.
On peut être en désaccord sur certains points avec Mr Chambefort, mais lui au moins a eu le courage de s'opposer à son parti politique, et même d'en être exclu, au moment des législatives quand le PS avait pris une décision débile par rapport aux realités du terrain.
Pourquoi Perissol et consorts n'en ont ils pas fait autant au moment de la fermeture du TGI? Il est facile de crier au loup mais si dur d'assumer quand on risque d'y perdre quelques prébendes ou rentes attribuées par le parti majoritaire...
Rédigé par : hector | 18 octobre 2009 à 19:08
Difficile de ne pas voir dans la décision d'hier la patte du chef de l'Etat, pour qui le renoncement de Jean Sarkozy sonne comme un recul majeur pour son père. Le président de la République pouvait-il prendre le risque que cette affaire trouble durablement son électorat et compromette son travail de réformes ? De toute évidence non.
Rédigé par : mel | 23 octobre 2009 à 10:08