Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), s'est réjoui lundi à Strasbourg de la présentation d'une proposition de loi sur l'euthanasie, le 19 novembre à l'Assemblée.
La proposition présentée dans le cadre d'une niche parlementaire par des socialistes, dont Manuel Valls et Laurent Fabius, demande que "l'on accède à la demande des personnes dont les souffrances sont telles qu'elles souhaitent une aide active de la part du personnel soignant pour mettre fin à leur vie".
Selon le texte, "les soins palliatifs ne doivent pas être opposés au fait qu'une personne, arrivée à un certain stade de sa maladie, doit pouvoir choisir sa mort et recevoir pour cela l'aide qu'elle désire".
"Nous nous réjouissons que ce texte vienne en discussion à l'Assemblée, même s'il ne sera sans doute pas accepté", a indiqué à la presse le conseiller régional d'Ile-de-France.
M. Romero qui a participé lundi matin au Trocadéro à Paris, à un rassemblement de "quelque 400 personnes" selon son entourage, a rencontré à Strasbourg Elke Baezner, présidente d'une association allemande d'aide à mourir dignement, et Bernard Sutter, responsable de l'association suisse Exit.
A l'occasion de la 2e Journée pour le droit de mourir dans la dignité, ils se sont ensuite rendus avec quelques dizaines d'adhérents sur la passerelle piétonnière des Deux-Rives qui enjambe le Rhin à la frontière franco-allemande. L'ADMD qui revendique 47.000 membres a rappelé lundi un sondage BVA publié en mai dernier qui indiquait que 86,3% des Français interrogés sont favorables à ce que l'euthanasie soit autorisée lorsqu'une personne atteinte d'une maladie incurable et en phase terminale le réclamait.
source: afp
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