Le député de la banlieue parisienne s'exprime sur l’état d’abandon et de solitude complète de la vie parlementaire, la crise, Hadopi, l'effondrement des recettes fiscales, la taxe professionnelle et les faiblesses de la lutte contre les sectes.
« Actuellement, on n’hésite plus à faire revoter le Parlement si ses décisions vont à l’encontre des souhaits de l’Elysée. L’incident avec M. Jean-François Lamour en est la malheureuse illustration.
Le Parlement actuel n’est qu’un objet, à la fois caisse de résonnance et boite d’enregistrement.
Quand des députés ont l’audace d’avoir une attitude libre comme dans le cas de la Taxe Professionnelle, ils se font rappeler à l’ordre.
Les ministres ne sont pas mieux lotis : ils ne sont que les scribes du pharaon, simplement là pour recueillir les paroles du saint homme et les mettre en application.
Ils n’ont plus de marge de libre initiative. »...
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