Le député PS François Brottes a demandé d'inscrire dans la Constitution le fait que La Poste ne puisse être privatisée, ironisant sur le néologisme "imprivatisable" utilisé par le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi.
"Imprivatisable n'est ni français ni de droite", a ironisé dans un communiqué le vice-président du groupe PS à l'Assemblée, en réponse à M. Estrosi.
M. Estrosi a indiqué qu'il allait "soutenir" un amendement présenté par le sénateur Bruno Retailleau sur la réforme de La Poste afin de la rendre "imprivatisable".
"C'est faux", répond M. Brottes. "Ce que fait un amendement, un autre peut le défaire ultérieurement".
"Imprivatisable, chiche! Mais alors inscrivons-le dans la Constitution!", a poursuivi François Brottes, qui ajoute: "Henri Guaino n'en veut pas et Christian Estrosi n'y croit pas".
"Les parlementaires socialistes restent mobilisés car trop de mensonges ne font pas une vérité", selon lui.
Les sénateurs PS, communistes et radicaux de gauche ont brandi des pancartes mardi dans l'hémicycle du Sénat pour que les Français soient consultés par référendum sur l'avenir de La Poste.
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