Un rapport de l’Agence Nationale pour la Participation des Employeurs à l'Effort de Construction (ANPEEC) fait état d’un nouveau dysfonctionnement au sein du 1% Logement avec la publication des salaires étonnants de certains directeurs généraux.
Cette révélation fait suite à d’autres problèmes dont la démission du patron d’un des principaux organismes collecteur.
Le Parti socialiste fait part de son inquiétude. Le 1% logement est un outil dont l’histoire a montré l’efficacité en matière de financement de logements sociaux, de prêts à faibles taux aux salariés des entreprises qui lui sont assujetties, et récemment dans sa participation à des aides en faveur des ménages défavorisés (comme par exemple le LOCAPASS).
Il est aujourd’hui dans une situation délicate, conséquence des ponctions qui lui sont constamment faites par l’Etat (contribution à la rénovation urbaine qui n’a cessé d’augmenter) mais également des affaires qui mettent en cause sa bonne gestion.
Cogéré à l’origine par les partenaires syndicaux, le 1% Logement a été modifiée par la loi Molle du 25 mars 2009 en renforçant le poids des représentants de l’Etat dans ses institutions. Le Parti socialiste met aujourd’hui le gouvernement, qui a souhaité cette nouvelle donne, face à ses responsabilités afin qu’il mette de l’ordre.
Le passage de 109 à 21 comités interprofessionnels du logement chargés de la collecte des fonds doit être l’occasion pour les acteurs du 1% de permettre une plus grande transparence sur leur fonctionnement.
Le Parti socialiste s’interroge sur la nature des attaques qui sont portées au 1% logement et se demande si à l’approche du congrès du MEDEF, certains courants de l’organisation patronale ne verraient pas d’un bon oeil la disparition ou tout du moins la diminution de cette contribution des entreprises au logement de leurs salariés.
Le Parti socialiste se battra pour le maintien de cet acquis social.
communiqué du parti socialiste
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