Après l’Assemblée Nationale, qui avait voté l’amendement mettant fin à l’exonération de charges sociales pour le droit à l’image collective (DIC), puis le Sénat, qui n’était pas revenu sur cette disposition, contrairement aux souhaits de la Secrétaire d’Etat chargée des Sports,la commission mixte paritaire du Parlement étudiait mercredi la suppression du DIC au 30 juin 2010, alors que ce dispositif devait initialement exister jusqu’à la fin de la saison 2011/2012.
Le football est loin d’être le seul sport touché par cette suppression. Sur les 1444 joueurs professionnels relevant du DIC, 658 évoluent dans le football, 625 dans le rugby, 142 dans le basket et 20 dans le handball.
Et s’agissant du rugby, les conséquences de cette suppression s’annoncent, à en croire l’Union des Clubs Professionnels de Rugby (UCPR), catastrophiques. Ainsi, poursuivant son combat (d’arrière-garde ?), l’UCPR a voté à la quasi-unanimité (15 voix sur 17) "l’arrêt du championnat tant que cette loi ne sera pas abrogée". La Ligue Nationale du Rugby (LNR) n’est, quant à elle, pas aussi extrémiste, et reconnaît qu’il va être difficile d’infléchir le cours des choses.
Néophyte dans le monde du sport-business, le rugby français semble prêt au bras de fer, alors que le monde du football professionnel, qui en a vu d’autres, se contente d’estimer ses futures pertes financières…
dernière minute :
Les présidents des clubs du Top 14 et de Pro D2 n'ont finalement pas mis à exécution leur menace de grève. La 13e journée aura bien lieu ce week-end.
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