La plaisanterie de Jacques Chirac à Alain Juppé mettant en doute le lieu de naissance d’un jeune homme qui vient de leur être présenté sous prétexte qu'il a le teint hâlé allonge, une nouvelle fois, la liste des dérapages racistes des politiques.
En septembre le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait annoncé la couleur, plaisantant déjà sur les arabes : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", lançait-il à propos d'un jeune militant UMP de père algérien.
L'ancien ministre de l'Immigration est un habitué du genre, puisqu'il avait déjà osé en mars 2009, avant un voyage en Afrique, un : "Tu pars avec nous et c'est bien, mais tu pourrais aussi ne pas revenir", à Rama Yade, secrétaire d'Etat au Sport d'origine sénégalaise.
Il s'était également senti obligé de préciser que Fadela Amara était "une compatriote". "Comme ce n'est pas forcément évident, je le précise", avait ajouté le ministre.
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