L'ensemble des partis de gauche - Parti socialiste, Verts, PCF, Parti de gauche, NPA - et de nombreux syndicalistes se sont retrouvés mardi soir pour un "meeting unitaire" destiné à dénoncer le projet UMP de soumettre à impôt les indemnités des accidentés du travail.
Quelque 150 personnes se sont réunies à la Bourse du travail de Paris, en présence de plusieurs leaders de gauche comme Pierre Laurent, numéro deux du PCF, Martine Billard (app. Parti de gauche), Alain Lipietz (Vert), Gérard Filoche (PS), Sandra Demarcq (NPA), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière).
Pierre Laurent a dénoncé "une mesure indécente et obscène" contre "des salariés victimes de politique patronale". "Il faut se mobiliser contre ces mesures scandaleuses" signes "d'une entreprise de démantèlement systématique de tout un tas de dispositions sociales", a dit le leader communiste en se félicitant d'un "front uni qui commence à se développer à gauche".
"Cette mesure résume, à elle seule, la politique du gouvernement qui continue les cadeaux aux plus riches" et qui pense qu'"il n'y a pas de petites économies à faire sur le dos des travailleurs", a renchéri Nathalie Arthaud, porte-parole de LO.
Une pétition (www.non-taxation-at.net) pour "mieux réparer" les accidents du travail, a été signée depuis le 21 octobre par plus de 12.000 personnes, dont des personnalités de partis de gauche (Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon, Noël Mamère, Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot, Arlette Laguiller), des chercheurs ou des syndicalistes comme Annick Coupé (Solidaires) ou Charles Hoareau (CGT).
"Il y a quelque chose d'obscène dans la mesure annoncée qui vise à taxer les indemnités des accidentés du travail", selon l'appel lancé par la Fondation Copernic (altermondialiste) pour qui "il faudrait aller exactement dans la voie inverse et mieux prévenir, protéger, réparer les accidents et les victimes".
source: afp
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