La semaine dernière, le rapport de l’observatoire national des zones urbaines sensibles pointaitl’inefficacité de la politique gouvernementale dans les zones urbaines sensibles.
Aujourd'hui, alors que les élus de la rénovation urbaine rencontraient le directeur de l'ANRU sans obtenir de garanties sur l'avenir de l'engagement de l'État pour le renouveau des quartiers, le sénateur UMP Philippe Dallier, dans un amendement au projet de loi de finances 2010,a proposé la suppression des 300 000 euros de crédits annuels du Comité d’évaluation et de suivi de l’ANRU (CES-ANRU).
Le Parti socialiste est scandalisé par cette méthode qui consiste à mettre fin à l’évaluation d’une politique publique qui engage 34,2 milliards d’euros sur 9 ans. Nicolas Sarkozy qui avait fait de l'évaluation de l'action de ses ministres une priorité est aujourd'hui rattrapé par la réalité de son bilan. L'UMP agit de la façon la plus grossière :casser le thermomètre pour ne pas voir la fièvre monter.
Le Parti socialiste demande à la commission mixte paritaire de retirer cet amendement qui va à l’encontre du principe fondamental de l’évaluation des politiques publiques par un comité indépendant et de l'information des citoyens sur l'usage de la dépense publique.
Communiqué du parti socialiste
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