Alors que le PS a moqué le manque de mobilisation, Eric Besson a ouvert hier le débat en affirmant que la "France n'est pas raciste", "mais cultive trop l'entre soi".
Quelques dizaines de députés seulement étaient présents lundi pour participer au débat sur l'identité nationale voulu par le ministre de l'Immigration, Eric Besson et le président de la République.
"Même le président du groupe UMP et le secrétaire général de l'UMP sont déjà partis", a raillé en fin d'après-midi Jean-Marc Ayrault (PS) au micro de l'Assemblée. Les derniers députés PS présents en séance ont quitté leur banc quand Eric Besson a pris la parole en clôture du débat.
Le ministre de l'Immigration a justifié mardi à la tribune de l'Assemblée nationale le débat actuel sur l'identité nationale en disant qu'il "faut préserver et raffermir l'unité de notre nation".
- Avant le débat, dans les couloirs de l'Assemblée, des voix critiques de la majorité avaient mis en cause la pertinence de ce débat. "A force de jouer avec l'identité nationale, il peut y avoir un effet boomerang dont on mesurera les premiers effets aux élections régionales: on ne joue pas avec le Front national!", a lancé Maurice Leroy, vice-président du Nouveau Centre de l'Assemblée.
- Pour Jean-Pierre Grand (UMP, villepiniste), ce débat est "un merveilleux appel d'air pour le Front national. Je le regrette profondément. L'identité nationale est un débat dangereux, inutile, qui ne fait pas honneur à la classe politique".
source: l'Express
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