Face à la grippe A, le Parti socialiste a estimé nécessaire dès le début de l'épidémie de tout mettre en oeuvre pour en limiter les effets sanitaires.
Aujourd’hui, le Parti socialiste s’inquiète devant le décalage entre le choix d’une vaccination massive et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir.
Alors que deux à trois millions de Français auraient contracté le virus de la grippe A, les signes de désordre se multiplient :
- refus de vacciner ceux qui n’ont pas reçu le « bon » de la sécurité sociale ;
- multiplication du nombre de personnes à risque n'ayant pas reçu leur « bon » ;
- attente des heures durant des patients, souvent dans le froid, faute de personnel suffisant et d’horaires d’ouvertures adaptés. On peut avoir des doutes sur l'appel à l’armée et l'ouverture des centres le dimanche, dès lors que les professionnels réquisitionnés sont trop peu nombreux ;
- absence de moyen de transport, pour ceux qui ont des difficultés à se déplacer.
Après une nécessaire et intense campagne de mobilisation et de sensibilisation, il faut regretter que le gouvernement ne se soit pas donné les moyens adaptés à la politique annoncée. Le seul résultat clair est la montée de l'inquiétude dans la population.
Pour faire face à cette situation, il est nécessaire d'associer rapidement, les médecins généralistes et les médecins traitants à la campagne de vaccination, en les rémunérant selon un barème spécifique pour un coût équivalent à la vaccination dans les centres.
Les socialistes demandent, en outre, l’ouverture de plus de centres de vaccination, notamment dans les grandes villes.
Communiqué du parti socialiste
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