La classe politique ne se passionne pas vraiment pour le sommet sur le climat.
Les députés sont presque unanimes. Dans les circonscriptions, Copenhague arrive en dernière position des préoccupations de leurs concitoyens. Un sommet trop abstrait et trop éloigné des inquiétudes immédiates, selon le socialiste André Vallini :
"On me parle d’abord de pouvoir d’achat et de chômage", explique le député de l’Isère.
Personne à l’Assemblée ne remet ouvertement en cause l’utilité d’un tel sommet. Mais c’est la précipitation sur place de la quasi-totalité des ténors de la classe politique qui commence à agacer. Le très sarkozyste Thierry Mariani et la socialiste Marylise Lebranchu sont d’accord sur ce point :
"A la veille des élections, on a l’impression que tout le monde court à Copenhague pour chercher son label vert", ironise le premier.
Hormis les membres du gouvernement, liés par des obligations officielles, plus de cinquante personnalités politiques ont prévu de faire l’aller-retour au Danemark dans les prochains jours.
Source : Europe 1
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