Le parti socialiste soutient la mobilisation des parents d’élèves et des enseignants exaspérés par l’insuffisance des moyens dédiés au remplacement des professeurs absents.
En réduisant drastiquement le nombre d’enseignants (40 000 suppressions de postes depuis l’élection de N. Sarkozy),le gouvernement est directement responsable de la multiplication de ces situations critiques pour les enfants, les parents et les enseignants eux-mêmes.
Professeurs des écoles non remplacés pendant plus d’une semaine, élèves répartis dans des classes déjà surchargées, recrutement à la va-vite d’enseignants vacataires envoyés devant les classes sans aucune formation, professeurs affectés sur deux, trois, voire quatre établissements : voilà le quotidien de l’Education nationale après huit ans de politique de droite.
Les propositions de Luc Châtel « d’élargir le vivier de recrutement » en recourant à des étudiants non diplômés témoignent d’un véritable mépris à la fois pour les besoins des élèves et le métier de professeur.
L'Ecole de la République, si elle a encore l'ambition de permettre à chacun d'avoir accès un à savoir et un métier, ne peut se transformer en garderie ! Malheureusement, l'UMP n’a manifestement pas cette ambition.
Le Parti socialiste appelle à un moratoire sur les suppressions de postes. Il demande une réévaluation des missions et du statut des professeurs remplaçants de l’éducation nationale qui connaissent aujourd’hui une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail.
communiqué du parti socialiste
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