Mois après mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi continue d’augmenter inexorablement.
En novembre on dénombre une augmentation de 26.800 demandeurs d’emploi pour les catégories A, B et C. Nous en sommes, depuis le début de l’année, à une hausse de 19,7 %.
Il convient d’observer la forte augmentation sur un mois des sorties de Pôle emploi pour entrer en stage (+ 14,9%).
Ce chiffre montre que la France est loin d’être sur la voie de la sortie de crise comme le prétend le gouvernement.
Ces chiffres sont, en plus, sous-estimés, car de nombreux chômeurs renoncent à chercher du travail face à la conjoncture.
Les radiations pour défaut d’actualisation augmentent de 5,3%. Il faut également rappeler que les salariés victimes d’un licenciement économique bénéficiant d’un contrat de transition professionnelle ou d’une convention de reclassement personnalisée n’apparaissent pas dans ces chiffres puisqu’ils sont considérés comme «stagiaires de la formation professionnelle ».
Le gouvernement reste passif face à cette situation. Les premières victimes sont les demandeurs d’emploi et notamment le million d’entre eux qui sera en situation de fin de droits en 2010.
Il est temps d’agir avec des mesures qui permettent de relancer la consommation, d’aider véritablement les PME victimes de l’étranglement du crédit et de soutenir les collectivités locales dans leurs efforts.
Il est indispensable que le gouvernement apporte, enfin, un véritable soutien à la reconversion et aux revenus des chômeurs.
Il faut pour cela prolonger de 6 mois la durée d’indemnisation sur la base de 80 % du salaire ; étendre les contrats de transition professionnelle à l’ensemble des bassins d’emploi et de porter la durée d’indemnisation à deux ans ; et augmenter le coût des licenciements pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs propres actions.
Communiqué du parti socialiste
Commentaires