La contribution n'entrera en vigueur que le 1er juillet. Ses contours seront précisés à la fin du mois, avant une période de concertation.Nicolas Sarkozy a préféré éviter un débat parlementaire à haut risque avant le scrutin de mars.
Nicolas Sarkozy n'est, selon ses mots, pas « un homme qui renonce à la première difficulté » (voeux du nouvel an de jeudi dernier), mais il a tout de même décidé de renvoyer après les élections régionales de mars le débat parlementaire sur la nouvelle taxe carbone.Celle-ci n'entrera en vigueur qu'au 1er juillet, au mieux…
… Il est d'abord apparu difficile techniquement de finaliser un texte en quelques jours, alors que le gouvernement entend faire contribuer les entreprises les plus polluantes, soumises au marché européen des quotas de CO2, mais avec des taux différenciés (niveau d'exposition à la concurrence, intensité énergétique de la production), des plafonds, des dispositifs incitatifs, etc. Les parlementaires avaient alerté sur le risque d'une nouvelle censure.
Autre argument qui a porté : le débat sur la taxe carbone risquait de « polluer » la discussion sur le grand emprunt, que Nicolas Sarkozy entend mettre en avant pour illustrer son souhait que 2010 soit une « année de renouveau ». Certains parlementaires de la majorité ont appelé à l'abandon pur et simple du projet de taxe. Le report évite aussi de donner une tribune à l'opposition juste avant le scrutin…
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