L'incident s'est déroulé il y a une quinzaine de jours, à une heure et demie du matin. Christian Estrosi sort de l'Assemblée nationale où il a défendu le projet de loi sur le statut de La Poste.
Le ministre de l'Industrie va boire un verre avec ses collaborateurs dans une brasserie de Saint-Germain-des-Prés.
Une fois sur place, les esprits s'échauffent. « J'avais demandé à mon officier de sécurité de ne pas venir. Deux personnes nous sont tombées dessus en m'insultant et en insultant le président de la République », raconte Christian Estrosi.
Qui toutefois relativise l'incident. «Ces réactions sont très rares, observe-t-il. Une fois sur cinquante, on tombe sur quelqu'un qui met le bazar.»
Du face-à-face houleux à la lettre anonyme, de la menace ad hominem aux turbulences propres à un portefeuille sensible, en passant par les lettres de menace anonymes contenant une balle, reçues par le chef de l'État et plusieurs responsables politiques, les menaces peuvent prendre des formes multiples. Quelques ministres ont ainsi été mis à rude épreuve ces derniers mois.
Eric Besson, Bruno Lemaire, Frédéric Mitterrand, Laurent Wauquiez…
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