Le Président de la République et le chef du gouvernement ont reçu le lundi 15 février les cinq organisations syndicales représentatives, ainsi que les organisations patronales (UPA, MEDEF, CGPME) dans le cadre du troisième sommet social.
Le président de la République s’est contenté d’annoncer de prochaines concertations. Le gouvernement, malgré la gravité de la situation économique et malgré l’urgence sociale, n’a pas daigné apporter une bouffée d’oxygène sur les questions d’emploi, de conditions de travail, de politiques publiques ou encore de pouvoir d’achat.
Ce sommet, qui a manqué cruellement de propositions concrètes, est une manifestation, parmi tant d’autres, de l’inaction du gouvernement face à la crise et face aux difficultés quotidiennes des Français, dont il est le premier responsable.
Il traduit une stratégie de diversion alors que s’annonce une sévère cure d’austérité et de reculs sociaux après les élections régionales.
Face à ce qui semble être un nouvel écran de fumée, cinq syndicats (CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa) ont décidé d’organiser une journée d’action le 23 mars. Ils appellent à une mobilisation interprofessionnelle unitaire avec des grèves et des manifestations dans tout le pays. Cette journée portera sur la défense de l’emploi, du pouvoir d’achat, des retraites et des services publics.
Cette manifestation est l’occasion de rappeler le gouvernement à ses responsabilités afin que les prochaines concertations avec ce dernier n’entraînent pas, une nouvelle fois, une absence de mesures et de prise en compte de l’intérêt des salariés.
Le Parti socialiste soutient cette mobilisation qui est un premier mouvement indispensable dans l’engagement d’un combat qui s’ouvre pour plus de progrès social. Il appelle à une large participation aux côtés des syndicats.
Communiqué du parti socialiste
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