Le Parti socialiste est stupéfait d’apprendre que le gouvernement met à l’étude le remplacement de certaines lignes SNCF par des liaisons en car. De tels remplacements représenteraient un retour en arrière inacceptable.
Quelques jours après les fuites concernant les possibles suppressions de dessertes sur les lignes TGV, cette annonce donne le sentiment d’une remise en cause générale du transport ferroviaire en France.
Si le gouvernement fait le choix aberrant du transport en car sous la pression des sociétés autoroutières, il doit le dire aux Français et assumer les conséquences désastreuses de ce choix en termes de sécurité, de qualité de vie, d’environnement, et de modèle de développement.
Dominique Bussereau doit dire clairement si le gouvernement a fait le choix d’un recul du rail par rapport à la route.
Les socialistes refusent de voir les usagers condamnés à des trajets plus longs, moins confortables, livrés aux aléas des congestions routières et du climat.
Cette logique archaïque trahit les engagements du Grenelle de l’environnement, et oublie l’importance stratégique pour nos territoires de la qualité des déplacements.
À l’heure ou les élus locaux de tous bords se battent pour défendre les dessertes et développer les schémas de transports en concertation avec leurs administrés, les régions doivent garder leur statut d’autorité organisatrice des transports interdépartementaux et l’Etat doit donner à la SNCF les moyens de son développement.
communiqué du parti socialiste
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