Les députés ont adopté, en commission des Lois, un amendement visant à autoriser, à titre expérimental, l'installation de scanners corporels dans les aéroports français, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.
Il s'agit d'un amendement UMP adopté dans le cadre de l'examen du projet de Loi d'Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité intérieure, dite Loppsi 2, qui sera débattu en séance publique à partir du 9 février.
Selon son exposé des motifs, il vise à autoriser, à titre expérimental et pour une durée limitée (trois ans à compter de la promulgation de la loi), un "usage restreint" des scanners corporels, afin que les autorités françaises soient "en mesure d'apprécier l'intérêt de leur déploiement".
Les fouilles par ce biais devront l'être "avec le consentement de la personne" et l'analyse des images visualisées devra être effectuée "par des opérateurs ne connaissant pas l'identité de la personne". "Aucun stockage ou enregistrement des images n'est autorisé", peut-on lire.
Par ailleurs, un décret en Conseil d'État devra déterminer les aéroports et les destinations pour lesquels le recours à ces scanners est autorisé.
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