Le PS a remporté dimanche 29,38% des voix, loin devant l'UMP (26,18%), les écologistes et le Front de gauche séduisant respectivement 12,54% et 5,84% des électeurs.
Les partis de gauche sont parvenus mardi à une alliance pour le deuxième tour des élections régionales presque partout en France métropolitaine, trois régions faisant exception, à des degrés divers.
Les négociations ont achoppé en Bretagne, où Europe Ecologie se maintiendra dimanche prochain.
En Limousin, c'est la liste Front de gauche qui provoquera une triangulaire en raison d'une mésentente avec le PS.
En Picardie, l'alliance entre communistes et Parti de gauche n'a pas fusionné avec la liste socialiste. Elle n'avait pas les moyens de se maintenir après avoir recueilli 5,83% des suffrages au premier tour.
- "C'est une carte de France avec une gauche politiquement rassemblée moins trois petits problèmes", a déclaré Claude Bartolone.
- Martine Aubry, a fait part de son optimisme. "Il y avait 22 régions, 44 accords à faire, le verre est plein à 98 %", s'est-elle félicitée.
"On nous prédisait des choses épouvantables. Contrairement à ce qu'a dit l'UMP, nous avons discuté avec un sentiment d'ouverture", a-t-elle indiqué.
"Tout est possible mais rien n'est gagné", a lancé la patronne des socialistes, estimant que toutes les régions sont gagnables mais que le résultat dépendra "de la mobilisation". « L'UMP a mis le paquet en visites ministérielles et présidentielles ». - "Rien n'est joué", a insisté le porte-parole du PS, Benoît Hamon, lors d'un point de presse, lançant un appel à la mobilisation après le taux d'abstention record du premier tour.
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