C'est le plan de stabilisation de la zone euro que, de Wall Street à Paris, en passant par Francfort, Madrid, Lisbonne et Athènes, les marchés financiers attendaient depuis déjà plusieurs semaines.
Lundi 10 mai, les Bourses du monde entier ont connu des hausses spectaculaires, après l'annonce, au petit matin, d'un dispositif de soutien aux Etats en difficultés de 750 milliards d'euros, cofinancé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).
Elles avaient vécu l'enfer toute la semaine du 3 au 7 mai.
Jamais, depuis le 24 novembre 2008, jour du sauvetage du géant bancaire américain Citigroup, en pleine crise financière, les marchés ne s'étaient à ce point envolés.
Non seulement le plan d'aide européen, sorte de "Tarp" à la française – à cette différence que le plan de sauvetage américain, voté fin 2008 par l'administration Bush, visait les banques et non les Etats –, a rassuré par son ampleur. Mais il a démontré la capacité de l'Europe à agir de manière forte et coordonnée.
L'euphorie boursière, qui ne s'est toutefois pas communiquée à l'euro, s'explique notamment par l'envolée des valeurs bancaires.
Les banques ont retrouvé lundi, en quelques heures, les milliards d'euros de capitalisation récemment évanouis.
L'indice européen du secteur a progressé de 14,4%...
Commentaires