Selon un avocat des parties civiles, le juge chargé de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002, a confirmé aux familles des victimes l'existence de "rétro commissions illicites" en lien avec le contrat de vente de sous‐marins au Pakistan.
Il aurait également affirmé qu’au plus haut niveau de l’Etat, on connaît le motif de l’interruption du versement de ces commissions.
Ces informations nouvelles appellent à une indispensable clarification.
Depuis plusieurs mois, de trop nombreuses questions s'accumulent sur ce contrat de vente de sous-marins et ses liens avec l’attentat dans lequel 11 ingénieurs français de la DCN ont perdu la vie.
Le gouvernement ne peut rester dans le silence et laisser des éléments de ce dossier dans l’ombre.
Nous lui demandons que toute la clarté soit faite, il le doit aux familles des victimes, il le doit aux Français.
L'ensemble des documents et des moyens, humains et financiers, nécessaires à la manifestation de la vérité doivent être mis sans restriction à la disposition de la justice afin qu'elle ne soit en rien entravée dans son enquête.
Si les faits évoqués devant les familles par le juge sont confirmés, ils sont de la plus haute gravité.
Communiqué du parti socialiste
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