Alors que se joue actuellement, à l’Assemblée Nationale en particulier, l’avenir de la politique énergétique de notre pays, l’examen du projet de loi NOME, ou Nouvelle Organisation des Marchés de l’Electricité suscite les plus vives inquiétudes.
Le Parti Socialiste réitère son opposition à ce projet de loi. Un projet qui devrait se traduire par des transformations profondes et durables du secteur électrique français, au détriment de nos concitoyens et de notre pays : renchérissement du coût de l’électricité, insécurité et précarité énergétiques, moindre stabilité, obligation faite à EDF de livrer à prix coûtant 25% de sa production nucléaire à ses concurrents…
Ce projet de loi porte en lui les germes d’une véritable désorganisation d’un secteur pourtant vital pour la France, et déjà largement perturbé dans sa cohérence et son efficacité par les orientations dogmatiques et idéologiques de la droite depuis 2002.
Le Parti socialiste a rencontré les principaux syndicats dont FO, la CFDT, la CGT et la CFE‐CGC. Ils ont fait part de leur analyse du projet de loi, et des craintes que celui-ci suscite.
Le Parti Socialiste, fort de l’appui de ces syndicats, réclame du gouvernement un véritable débat public afin que l’avenir de notre approvisionnement en électricité ne soit pas bradé sur l’autel de la sacro-sainte mise en concurrence.
Nous demandons ensemble le retrait de ce projet de loi et exigeons de ce gouvernement qu’il fasse preuve de transparence sur un sujet aussi primordial et stratégique que celui de l’approvisionnement et de la distribution de l’électricité de notre pays.
Communiqué du parti socialiste
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