« Le projet de loi sur la régulation bancaire et financière a été présenté jeudi à l'Assemblée nationale. Les propositions sur les ventes à découvert pourraient nuire à l'attractivité de la Bourse de Paris.
La stratégie est bien connue des syndicalistes: demander l'impossible pour obtenir l'acceptable. Cela semble être la voie de la France en matière d'encadrement des ventes à découvert. Dans la dernière version de son rapport sur le projet de loi de régulation bancaire et financière examinée demain en séance publique, la commission des Finances de l'Assemblée nationale propose de réduire le délai de règlement livraison des titres négociés sur les marchés réglementés de trois à un jour. Un changement anodin pour toute personne étrangère aux marchés, mais une petite révolution pour les professionnels de la finance.
Selon le texte législatif -soutenu par Bercy -, tout vendeur de titres se verrait dans l'obligation de les livrer 24 heures après exécution de l'ordre en Bourse. La proposition vise à contenir la spéculation en limitant la possibilité des ventes à découvert, vieille pratique boursière qui consiste à vendre des titres empruntés en pariant sur leur baisse. Mais elle suscite déjà l'ire des opérateurs… »
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