« Encore un vilain conflit d’intérêts, qui plomberait le plus fidèle des sarkozystes, Brice Hortefeux ? Bigre !
Et tout cela parce qu’il y a quelques jours « Le Télégramme » (1/7) s’est rendu au conseil municipal de Saint-Brieuc…
Ce soir là, un élu de l’opposition a révélé que le cabinet qui conseille la commune pour l’installation d’un système de vidéosurveillance, Cipcéo, est dirigé par le dénommé Fabrice Hortefeux, cousin germain du ministre de l’Intérieur.
Moralité : Brice, grand promoteur de la vidéosurveillance, propose de tripler le nombre de caméras et d’en inonder le pays, tandis que la société de Fabrice aide les mairies à les mettre en place. Du travail de pro.
De l’aveu même du cousin, qui se dit « un des meilleurs consultants français dans ce domaine », cela représente 30% de l’activité de sa boîte, basée à Paimpont (Ille-et-Vilaine), qui compte une quinzaine de ville clientes dont Le Havre, Dinan et Louviers.
Mais le malheureux Fabrice nous fait le coup du handicapé patronymique : « Le lien de parenté (…) me porte davantage préjudice qu’autre chose : les municipalités de droite ne veulent pas être accusées de favoritisme en travaillant avec un Hortefeux et celles de gauche n’ont pas forcément envie de travailler avec le cousin du ministre. »
Sans compter que ce dernier s’expose à quelques critiques.
Eh oui : quand il y a un Hortefeux, ça va, c’est quand il y en a deux qu’il y a des problèmes…
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