Depuis quelques jours, la presse se fait l’écho qu’une prime au mérite serait versée aux préfets et sous préfets. Ces derniers sont soumis à des objectifs à atteindre en terme, de sécurité publique, de sécurité routière et d’aide à l’accès ou au retour à l’emploi. Le gouvernement a effectivement décidé qu’ils pourront toucher chaque année jusqu'à 41 000 € et 66 000 € de bonus en fonction de leurs résultats.
Guy Chambefort souhaiterait savoir si cette prime donne lieu à cotisation pour la retraite dans l’état actuel de la législation et dans le cadre du nouveau projet de loi sur les retraites.
Il s’interroge également, comme la plupart des français, sur le bien fondé de cette prime.
Peut-on récompenser un préfet ou un sous-préfet comme un employé méritant d’une entreprise privée?
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Peut-on évaluer objectivement le travail réalisé dans un département rural et le comparer à celui effectué dans un département comportant plus de zones sensibles. Les pressions engendrées par cette course aux résultats reposant sur des chiffres (notamment en termes de délinquance) ne peuvent-elles pas avoir des incidences sur l’action des préfets ?
Un préfet touche, en moyenne, 8000 € par mois.
En période de rigueur et alors que des mesures de restrictions budgétaires sont demandées dans tous les ministères, les primes sont elles opportunes ?
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